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Petit Doremi

Faites découvrir le Fado aux enfants en 20 minutes.

Vous voulez initier les enfants à la culture musicale Portugaise? C’est le moment de découvrir le Fado!

 

Pour en savoir plus, voici un article sur Wikipédia.

Dans cet article,  j’ai décidé de vous donner toutes les  idées pour réaliser un atelier autour du Fado. Cela permettra à l’enfant d’enrichir sa culture musicale.

 

Voici, en guise d’exemple, un atelier avec le Fado comme fil rouge:

 

Histoire du Fado

 

Il était une fois, il y a fort longtemps, un marin qui naviguait depuis quelques années sur les mers mystérieuses de ce monde. (Bruit de vagues contre la carcasse d’un navire)

 

Quand il revint à sa terre natale, il constata qu’il avait perdu sa meilleure amie. (bruit de surprise)

Cela l’a rendu triste, désespéré, nostalgique. (bruit des pleures) Il ne comprenait pas pourquoi elle avait disparue. Il n’acceptait pas que cela puisse être vrai.

 

Alors, pour exprimer sa peine, il prit sa guitare portugaise. Ainsi, accompagné de son frère qui jouait de la guitare classique, il chanta ce qu’il avait dans son cœur.

 

On écoute?

Avez-vous reconnu les instruments? Les aviez-vous entendu avant? Comment s’appellent-ils? (Dire les noms d’instruments: guitare portugaise, guitare classique, guitare basse, voix)

 

Sentir le rythme

 

Mettons-nous debout pour écouter un autre air de Fado. Nous allons nous balancer sur le tempo de cette musique.

Sentez-vous la variation de tempo? Parfois ça va plus vite, et parfois c’est plus lent. 

Tout en vous balançant, vous allez lever la main quand vous entendrez que ça devient plus lent (pour les enfants de plus de 5 ans).

 

Dans cette chanson, le tempo varie comme le rythme des vagues qui s’abattent sur un bateau. Parfois le rythme s’accélère car le vent devient plus fort, parfois le rythme ralentit, car les vagues sont plus calme.

Ensuite, nous allons taper chaque temps avec les mains (en même temps que moi pour les 3 ans, seuls à partir de 4 ans).

 

Maintenant nous allons taper ce que fait la guitare rythmique. Quelle figure rythmique fait la guitare? (Question pour enfants à partir de 5 – 6 ans)

 

On se rassoie?

 

Les émotions senties dans le Fado

 

Que sentez-vous quand vous entendez cette musique? Vous trouvez que c’est une musique joyeuse/ colérique/ elle fait peur/ triste?

 

Quels sont les moments où vous ressentez de la tristesse? (Noter tout ce qu’ils vous disent)

Si, nous aussi, nous chantions un fado sur les sujets que vous venez de me dire?

 

Sortez les instruments. Jouez comme si vous étiez tristes.

 

Énumérer tout ce qui rend triste pour les aider à se mettre dans ce ressenti. 

Ensuite, chacun va chanter un mot triste comme il veut, accompagné des instruments.

 

Finir avec une note joyeuse?

 

Même si le Fado est une musique triste et mélancolique, nous n’allons pas rester avec ces sentiments.

Demandez aux enfants ce qui les rends plus heureux, ce qui les soulage quand ils sont tristes. Essayez de trouver 5 ou 7 mots.

 

En utilisant les premières 5 notes, ou toutes les notes de la gamme de Do, chaque enfant va chanter sur une note le mot joyeux. Exemple: doudou en Do, câlin en Ré, etc.

 

Chanson de « au revoir », et fin de séance!

 

J’espère que cet atelier autour du fado vous a donné de bonnes idées. Qu’ajouteriez-vous? Qu’enlèveriez-vous? Donnez-moi vos avis en commentaires! Et n’hésitez pas à partager vos expériences en faisant ces exercices avec les enfants.

 

Si vous voulez plus d’articles pour travailler la tristesse en musique, vous pouvez lire celui-ci.

 

Du bonheur, de la sagesse, et du rythme Fado.

 

4 astuces pour accompagner la tristesse en musique

Selon des études écouter la musique triste a des effets bénéfiques sur le ressenti des gens. Vous pouvez aider les enfants à s‘auto-réguler, dans des moment de tristesse, en leur chantant ou faisant écouter de la musique.

Pour le 23ème article de mon défi “comment aborder les émotions à travers la musique”, je vous ai fait un petit résumé de mes articles sur le sujet de la tristesse pour que vous puissiez vous y retrouver.

 

Tout au long de ce défi j’ai exploré différentes techniques que je connaissais de par ma culture générale ou que j’ai empruntées à mes recherches ou études psychologiques. Appliquées directement dans les situations de tristesse de ma famille, j’ai pu constater leur efficacité, pour la plupart, à condition que certaines conditions se remplissent.

 

Combien de fois avez-vous entendu l’ordre d’arrêter de pleurer? On vous a déjà dit: “ce n’est rien, arrête de te plaindre, c’est déjà passé?”

 

Cela montre à quel point cette émotion, acceptée à son tout début, n’est plus supportée si ça dure longtemps.

 

Pourtant, ça dure longtemps.

 

Comme la musique est un outil très utilisé pour auto-réguler cette émotion, faire des recherches sur différentes techniques musicales pour aborder la tristesse était une évidence.

 

 

De plus, je me suis retrouvée à dire les mêmes choses à mes enfants, malgré tous mes efforts pour les dire le moins possible. Quand je leur dis ces fameuses phrases je me demande quelle blessure réveille en moi l’impossibilité d’accepter cette émotion chez eux.

 

Alors, commençons par explorer ce que c’est la tristesse.

 

C’est quoi la tristesse?

 

Etre triste suite au décès de quelqu’un est très normal. Tout le monde est d’accord là-dessus. Mais cette tristesse ne doit pas dépasser le mois… voyons, un mois est largement suffisant pour dépasser un décès, non?

 

Non?!

 

Etre triste suite à une séparation chez l’adulte est normal aussi. Mais bon, on l’a cherché, alors, allez, on vous donne quinze jours.

 

La peine d’un enfant suite à une séparation, si c’est une courte séparation, elle doit durer, allez, cinq minutes. Si c’est l’abandon de nos parents dont on parle, bon, ok, trois – quatre mois? 

 

Passé ce temps accepté d’amertume, les gens qui nous entourent ne soutiennent plus la possibilité qu’on ressente encore de la douleur

 

Encore?

 

“Non, mais, voyons, tu en pleures encore?

 

Vas-y! Sors! Penses à autre chose! La vie continue, quoi!”

 

Avez-vous déjà entendu ces phrases?

 

 

En moyenne, l’émotion de la tristesse en elle-même, quand on la laisse s’exprimer pleinement, peut durer jusqu’à 30 minutes. On pourra rarement pleurer plus que ce temps là d’un seul trait.

 

En effet, cette émotion est quelque chose qu’on peut alimenter, avec les souvenirs, le rappel de la souffrance.

 

Elle a une fonction de guérison, qui est très importante, si on la laisse s’exprimer jusqu’au bout. Plus il y a des larmes, plus vite la blessure va guérir.

 

Plus on coupe cette émotion, plus notre psyché va chercher à exprimer sa peine, et ça vous prendra plus longtemps pour cicatriser.

 

Comment aborder la tristesse en musique?

 

Du coup, il va falloir trouver un moyen de laisser votre enfant, et vous-même, d’exprimer cette détresse.

 

Un moyen qui vous permette de vous laisser aller vous et votre enfant, sans sentir de malaise, de gène, ou un profond rejet pour la tristesse.

 

Technique 1

 

Tout d’abord, vous avez le débat technique européenne versus technique brésilienne pour la gestion de cette émotion. J’en ai fait un article qui vous résume ces techniques, et comment les utiliser.

 

Car, c’est là que le conflit à l’intérieur de vous-même commence: “ce n’est pas normal, je suis encore déprimé.e, et si je suis dépressif-ve? Devrais-je aller voir quelqu’un? Je me sens seul-e. Personne ne me comprend.”

 

Oui!! tout le monde vous comprend, bon sang!! Juste, personne ne veut l’avouer!!!

 

Ce n’est pas que cela que vous exempté, toutefois, d’aller voir un professionnel pour vous aider à gérer la tristesse, tout le contraire, allez-y! Faites vous du bien!!

 

1.5: Ne pas culpabiliser

 

Souvent, quand vous dépassez la durée du ressenti de la douleur acceptée par la société vous pensez que vous êtes en dépression.

 

Celle-ci n’a rien à avoir avec la tristesse, même si elle pourrait-être la cause.

 

La dépression est un état d’apathie totale! On se lève le matin par réflexe, on sort travailler, on cuisine, on nettoie car ce doit être accompli. Mais il n’y a absolument pas de motivation. Tout est fade, il n’y a pas de sens. Souvent accompagné d’insomnies, car trop de passivité dans la journée, et la tête qui n’arrête pas de tourner, de se tourmenter.

 

Alors qu’avoir du chagrin ne nous enlève pas l’impression d’être vivants. Tout le contraire! On se sent très vivants.

 

Technique 2: être connecté avec soi et ses enfants

 

Parfois pour se sortir de la tristesse, ou aider les enfants à s’en sortir, il faut juste se connecter avec soi ou les autres. En finir avec ce mur qui vous, soi-disant, protège de cette chose, et affronter l’émotion telle qu’elle est.

 

La tristesse est une énorme opportunité pour guérir de blessures. Elle est là pour ça.

 

Si on la refoule, la blessure se transformera en cicatrice mal fermée, et sera beaucoup plus dure à soigner… sans parler qu’il restera toujours une trace. C’est pour ça que je vous ai parlé des techniques de connexion à travers la musique dans cet article.

 

Technique 3

 

Parfois nous pouvons utiliser la peine pour créer de belles choses!

 

Pour vous prouver la véracité de cette phrase, j’ai décidé de l’expérimenter sur moi.

 

Lisez cet article, il est écrit grâce à la musique triste!! Si vous voulez savoir plus sur l’inspiration à travers l’écoute de la musique triste, vous pouvez aller voir cet article de Courrier International, super intéressant.

 

Technique 4

 

Pour travailler avec la tristesse cumulé au fil du temps, vous pouvez aller plus profondément dans la connexion avec vous même.

 

Car parfois nous avons un trop plein. Vous pouvez vous trouver un espace uniquement pour vous, et l’utiliser quand vous avez le blues.

 

Je vous raconte une super technique que je réalisais quand j’étais ado dans cet article.

 

En gros… la tristesse.

 

Cette émotion m’a spécialement fait travailler, car si bien la colère n’est pas acceptée par la société en général car agressive, et par les conséquences destructives qu’elle peut avoir, la tristesse n’est pas non plus la plus aimée des émotions.

 

J’espère que ce résumé vous a servi pour aborder l’effondrement à la maison, ou même dans votre classe! Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager avec ceux qui pourraient trouver ça utile.

 

Commentez comment la musique vous aide à surmonter les moments d’obscurité, quelles sont vos chansons tristes préférées, et quelles sont celles de vos enfants!

 

En attendant le prochain article, je vous souhaite du bonheur, de la sagesse et de la musique!!

 

 

 

Comment résoudre le blues des parents

Aujourd’hui je vous livre l’article 17 du défi comment aborder les émotions à travers la musique. L’émotion du jour est la tristesse.

Les choses ne vont pas comme on le voudrait? Les fêtes, la saint-valentin, les anniversaires approchent et vous sentez la déprime arriver? Le nuage de la tristesse est arrivé sur vous, et il tarde à partir? Chantons le blues des parents.

 

Quand on est triste nous sommes moins présents. Nous ne pouvons pas donner tout de nous mêmes. On n’a tout simplement pas l’énergie, l’envie, ou même la capacité d’être là pour les autres.

 

Pourtant… les enfants ont besoin de nous tout le temps. Surtout les petits bien sûr. Cela est normal. Ils ne sont pas autonomes, même s’il le deviennent de plus en plus. Ils dépendent de nous pour tout: manger, boire, se laver, même se coucher, et surtout au niveau émotionnel. Car ils ont besoin de se sentir aimés. Hors, quand on est triste, on ne s’aime pas vraiment, et c’est très dur de partager ce qu’on n’a pas.

 

Puis, nous ne devons pas tomber dans le piège qui peut être la consolation de nos enfants. Leurs bras sont doux, mais ils ne sont pas là pour ça. C’est à nous de les protéger. Chacun son rôle.

 

C’est pour cela que la tristesse, quand elle arrive, nous devons y remédier.

 

Sans la réprimer pour autant.

 

Car vous le savez bien, quand on réprime, on cumule. Quand on cumule, on cumule, on cumule…

 

Et à un moment donné ça explose.

 

La tristesse : émotion assez passive.

 

Quand on est triste les choses de la vie quotidienne deviennent peu importantes. Du coup on les laisse de côté. A quoi bon?

 

On devient morose. On se laisse aller. Nous sommes plus sensibles, et peu confiants en soi.

 

Un rien nous touche, et nous pleurons, à condition de nous laisser aller.

 

Une situation difficile, même si elle est toute petite, peut devenir une tragédie Grecque. Car tout nous rappelle le malheur que l’on vit.

 

Heureusement il y a la musique.

Comment alors dépasser cette émotion si obscure, et si tentante à la fois?

 

Car la tristesse est aussi inspirante!

 

Je me souviens, quand j’étais ado, et que cette émotion était assez récurrente chez moi, j’avais un rituel que j’avais inventé. Je m’étais inspirée des rituels Celtes, des images regardées dans des films de sorcière, puis quelques trucs chamaniques.

 

 

Ouh là là…

 

Ce rituel avait énormément d’avantages. Il me permettait de me centrer, d’exprimer ma peine en toute sécurité à l’abri de toute personne moqueuse ou juge. Je pouvais donner libre cours à tout ce qui se passait en moi.

 

Et c’est cet exercice que je vais vous proposer aujourd’hui.

 

Vous allez voir, vous allez a-do-rer.

 

Rituel

 

Tout d’abord, il faut que vous soyez seul/e. Mettez tout le monde dehors. De toutes façons vu votre état, ça ne va pas faire de mal qu’il y ait une pause entre vous et le reste du monde. Donnez-vous une heure. Le temps pour le papa ou maman et les enfants d’aller au parc passer un bon moment.

 

Démarquez un cercle suffisamment grand pour y entrer. Moi j’utilisais des cailloux et des bougies, car il fallait que ça fasse invocation d’esprits, mais n’importe quoi fera l’affaire. L’important est de délimiter un espace, qui sera le votre, qui vous fera sentir en sécurité.

 

Dans ce cercle vous allez mettre tous ce qui vous permettra d’exprimer le nœud qu’il y a en vous. A l’époque je fumais (oh!!!! quoi????!!!) alors je mettais mes cigarettes, un briquet et un cendrier, puis aussi un cahier avec un stylo. A l’époque j’écoutais encore des CDs, du coup je mettais mon cercle à côté de la chaîne Hi fi.  Mais maintenant je mettrais juste le cahier et le stylo, puis mon téléphone, car j’aurais besoin de la musique, vu que je n’ai plus de chaîne Hi fi…

 

Téléphone en mode avion, bien sûr.

 

Enfin vous choisissez la musique qui vous fait déchirer le cœur, les tripes, tout. Quelque chose que vous aimez chanter, jusqu’à vous casser la voix. En ce qui me concerne je choisis toujours “Cry Baby” de Janis Joplin.

 

Vous vous mettez à l’intérieur du cercle. Vous fermez les yeux. Mettez play à la musique. Montez le volume. Plus fort! Au maximum bon sang!!!! Et laissez-vous aller.

 

La musique apaise l’émotion, la valide, la conforte. Elle est comme un gros câlin doux, fort et chaud à notre cœur.

 

Quand on écoute quelque chose qui nous rappelle des choses du passé, qui nous rend nostalgique, ça nous fait pleurer, on se nettoie, ça soulage.

 

Pleurez, chantez, écrivez, dessinez, peignez, faites ce que vous voulez. Vous êtes dans votre cercle, avec votre musique préférée, vous êtes seul. Allez-y. Déchargez!!!

 

Ah….

 

Mieux?

 

Variante

 

Si vous jouez d’un instrument vous pouvez faire la même chose avec celui-ci.

 

Jouer la musique triste nous dépasse, nous transporte, nous donne des frissons. Frissons qu’on transmet très facilement à notre public s’il y en a.

 

Quand on chante la tristesse on a envie d’élever la voix au ciel. Nous voulons dépasser toutes les limites vocales et physiques, laisser la voix partir loin… jusqu’à l’infini et au delà. Car l’agonie s’exprime, la blessure se guérit avec les larmes. Et tout d’un coup chanter nous vide, nous élève, nous suspend…

 

Jusqu’à l’apothéose du silence mental.

 

Corps, esprit et mental deviennent de nouveau un.

 

Le nuage part.

 

Imaginez que cet exercice vous pourrez l’apprendre à vos enfants plus tard. Vous pouvez l’appliquer aussi maintenant, quand ils sont petits, mais l’adapter. Dans le cercle il y aurait aussi vous. Soit je mettrais une musique classique “triste” ou alors des instruments mélodiques et percussifs pour que l’enfant puisse s’exprimer. Puis vous observez, sans juger. Vous pouvez même fermer les yeux s’il veut bien. Et attendre que le nuage de sa tête passe.

 

Qu’est ce qui se passe si on n’a pas le temps?

 

Cela dépend de l’état de votre nuage.

 

S’il est trop rempli, il va falloir se faire une place dans l’agenda. On peut toujours la trouver. Ce n’est qu’une question de survie…

 

De la même manière qu’on prend toujours un temps pour manger et se laver, un temps pour décharger est indispensable.

 

N’est-ce pas?

 

Alors, si vous avez l’opportunité d’expérimenter ceci, dites-moi ce que vous avez ressenti.

 

Puis likez, partagez! Cela pourrait soulager quelqu’un d’autre!