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Petit Doremi

Développer le talent dès la naissance (2ème partie)

Vous vous demandez constamment comment faire pour que votre ou vos petits soient le plus épanouis possible…

 

Et cela est bien normal, vous êtes une excellente maman et professionnelle. C’est une question que l’on doit se poser à peu près mil fois par jour… surtout quand on disjoncte…

 

Voilà que la musique peut être un très bel outil pour y arriver. De cela s’agit tout ce blog. Mais M. Suzuki s’est particulièrement posé la question de l’éducation et de la musique.

 

C’est pour cela  que j’ai commencé à faire un résumé de son livre « Développer le talent dès la naissance » dans mon précédant article, et celui-ci est la suite.

 

Les parents sont condescendants

 

La mère a tendance à penser que son enfant lui appartient, et qu’il doit se comporter comme elle l’entend.

 

C’est ainsi que quand l’enfant fait autre chose que ce qu’on lui dit, la mère se met en colère. Cela est presque inévitable si on ne réfléchi pas à notre comportement. 

 

Les parents sont plus exigeants vis à vis de leur enfants, ils vont demander plus gentiment les choses aux enfants des autres qu’aux leurs enfants. Du coup, un enfant à qui on parle gentiment, va avoir plus envie de faire ce qu’on lui demande.

 

Si les parents parlaient à tous leurs enfants plaisamment, ils auraient des enfants plus obéissants.

 

M. Suzuki parle de la bonne entente qu’il avait avec les enfants. Ceux-ci sentaient son respect et bienveillance envers eux, alors même des inconnus venaient vers lui pour lui faire des câlins.

 

Il raconte qu’un jour il était allé dans une école maternelle, et qu’un petit enfant, fils d’un SDF, réputé pour être un enfant qui bouge tout le temps et qui ne se concentre pas, s’était approché de M. Suzuki.

M. Suzuki l’invité à s’asseoir auprès de lui et écouter le concert. L’enfant resta sans bouger à écouter attentivement, sous la surprise des enseignants.

Il dit que même un enfant provenant d’un environnement difficile est capable de ressentir l’aspect merveilleux de la vie.

 

Percevoir la musique est percevoir les êtres humains

 

Quand on écoute régulièrement un compositeur, on peut s’imprégner de sa personnalité: Bach, l’âme noble et sensibilité religieuse; Mozart une âme aimante.

 

A la Talent Education ils ont un exercice pour se graduer qui consiste en envoyer un enregistrement d’une œuvre.

Tous ceux qui en envoient réussissent, car ils travaillent beaucoup pour le faire. Mais cet enregistrement les permets d’avoir un commentaire de M. Suzuki de ce qu’ils peuvent améliorer pour le concert national.

 

M. Suzuki est capable d’entendre si un coude est mal positionné, ou si l’enfant à l’esprit ailleurs. 

Les gens se demandent comment il arrive à s’en apercevoir, il répond que c’est avec des années de pratique.

 

Il parle aussi de l’importance de parler avec des mots bienveillants, de faire attention de ne pas blesser l’élève ou ses enfants, car il est certain qu’ils vont réagir avec colère.

 

Quand on est capables de sentir ce qu’il y a dans le cœur de l’autre, on peut ressentir la sensibilité de Bach et de Mozart.

 

Suivre la philosophie de Stokowski, un chef d’orchestre célèbre de l’époque, est la bonne voie pour M. Suzuki: 

« Ne blessez personne et ne blessez pas votre cœur. »

C’est pour cette philosophie qu’il pouvait être un si bon musicien.

 

 

Développer le talent: la construction d’une personne

 

 

M. Suzuki pense que la réprimande mène à la colère. Celle-ci n’étant pas utile, il nous invite à arrête de la pratiquer. Il dit qu’il s’est entrainé pendant dix ans à ne pas exprimer la colère et que cela a profondément changé son existence. 

Les mots blessants appellent des mots durs.

 

Pour ce faire, il dit qu’il se remémore que les personnes qui ont un comportement difficile viennent d’un environnement malheureux, alors il ne peut plus se mettre en colère face à des personnes comme ça. 

 

Il propose le « jeu du pas en colère ». Il consiste en faire un graphique de la colère dans chaque famille.

Notez dans le graphique à chaque fois que quelqu’un se met en colère, ensuite, faites le compte à la fin du mois.  Petit à petit, travaillant sur la colère, peut-être qu’un jour pendant un mois personne se mettra en colère. 

 

Cela va nous rendre  plus aimables et la colère va s’éteindre.

 

Développer le talent: la confiance en soi

 

Plutôt que de se croire « médiocre », Suzuki nous invite à reconnaître que nous sommes nés en humains merveilleux.

C’est ainsi que nous allons réussir à développer le talent chez les enfants. 

 

Faisant une amalgame entre les droitiers, gauchers et ambidextres. Il dit qu’une personne est droitière surtout parce qu’il s’est plus entraîné avec la main droite. 

L’idéal est de s’entrainer avec les deux mains, pour devenir ambidextre.

On s’est fait à l’idée de que la plupart de personnes sont droitières, du coup on a fait essentiellement des choses pour les droitiers, faisant encore plus de personnes droitières. Mais c’est une idée préconçue.

 

Un enfant ambidextre ferai un pianiste exceptionnel. Pour ce faire, il invite de faire travailler la main gauche plusieurs heures, pour qu’elle soit au même niveau que la droite.

 

 

Qualité des enseignants

 

M. Suzuki pense que le métier d’enseignant n’est pas mis à sa juste valeur. Ils ont une mission très importante pour façonner le monde de demain, et que les gouvernements ne les récompensent ni payent pas assez. 

 

Les enseignants devraient être plus fiers de ce qu’ils font. Ils devraient être expérimentés dès l’élémentaire, car ils développent des êtres humains. M. Suzuki suggère que des personnes à la retraite et qui étaient réputées comme des gens honorables s’occupent des enfants en élémentaire et du collège.

 

 

L’avenir d’un enfant dépend des parents

 

Pause musicale:

En ce qui concerne l’apprentissage d’un instrument et l’âge à laquelle l’enfant doit commencer à l’apprendre, M. Suzuki dit que dès la naissance. 

En effet, on attend pas l’âge de cinq ans pour apprendre la langue maternelle à un enfant, alors, il ne faut pas attendre non plus pour la musique. 

 

Dès la naissance il faut faire écouter à l’enfant la plus belle musique qui existe. 

 

Un enfant qui est dans un environnement joyeux sera joyeux, le contraire étant aussi vrai. Alors, si on le baigne dès la naissance d’une culture musicale belle, il sera sensible à cette musique.

 

Un adulte a besoin de s’entrainer mil fois plus qu’un enfant pour arriver à un résultat, alors que l’enfant peut, tout en s’amusant, arriver à des excellents résultats en s’entrainant juste suffisamment. 

 

Ensuite il dit que les enfants se comportent comme leur parents, comme souvent répété pendant tout le livre. Pour qu’il puisse réussir il faut le tenir et l’aimer. 

 

Il raconte l’expérience qui a fait Frédéric II de Prusse. Pensant que les enfants, si on ne leur parle aucune langue, ils parleraient l’Hébreu, il a rassemblé un certain nombre d’enfants, qu’il a fait nourrir par des nourrices silencieuses et qui ne les tenaient pas. Le résultat était que ces enfant non seulement n’ont pas parlé, sinon qu’en plus ils étaient très faibles physiquement. 

 

La réussite

 

Elle n’est pas matérialiste. 

Réussir ne veut pas forcément devenir un musicien célèbre, mais devenir une personne talentueuse et sensible. 

 

Que l’enfant devienne une personne aimante et aidante est la mission des parents. 

 

Penser à être toujours reconnaissant plutôt qu’à demander des choses est la clé. 

 

Quand on a le talent de servir les autres on développe l’aptitude de faire une interprétation plus belle et délicate avec notre instrument. En étant centré sur soi, le jeu de l’instrument devient trop restreint. Si on ouvre son cœur, des nuances plus délicates apparaissent naturellement dans notre jeu. 

 

L’art devient plus beau quand l’être humain devient plus grand.

Avec cette phrase je fini le résumé de la deuxième partie du livre « Développer le talent dès la naissance » de Shinichi Suzuki.

Il manque une troisième partie, qui viendra bientôt.

J’espère que vous trouviez cet article utile et inspirant.

Commentez vos ressentis, suggestions et critiques!

 

D’ici là, je vous souhaite du bonheur, de la sagesse et des rythmes indiens.

Les signes associés à la parole et la musique

Pourquoi ?

 

  • Faire appel à la mémoire auditive en même temps que la mémoire visuelle permet une meilleure acquisition d’information pour l’enfant. Ce que l’on entend peut aider à se souvenir de ce que l’on voit, et vice-versa. La langue de signes pour apprendre la musique est un moyen de faire appel à ces deux mémoires.

  • Cela crée une forte connexion entre les deux hémisphères. La langue de signes activant des zones de construction de langage et motricité dans l’hémisphère gauche, et la musique activant des zones de deux hémisphères.

  • C’est un autre approche de communication non verbale, qui aide aux tous petits à s’exprimer.

  • La musique va renforcer l’apprentissage de la langue de signes, et vice-versa.

 

Je fais appel à Laure, qui anime des atelier de langue de signe pour bébés, et anime également des ateliers d’éveil musical.

 

Pour avoir plus d’information sur l’Association de Laure, vous pouvez visiter leur page: Les petites mains qui dansent, ou leur page Facebook.

 

Dans cet article, je vous parle de l’éveil musical pour bébés.

 

Du bonheur, de la sagesse et des rythmes ternaires en berceuse.

La liberté de choisir l’instruction pour les enfants

Notre actuel Président à travers le ministre de l’éducation Nationale veut rendre l’instruction à l’école obligatoire. Ceci termine avec la possibilité de choisir l’instruction en famille, jusque la légale.

 

Vous sentez-vous libre de vos choix en terme d’éducation de vos enfants?

 

Voici un article qui sortira complètement de ce que je fais d’habitude. Car le sujet me tient très à cœur. Et même s’il n’est pas très musical, même pas du tout… l’éducation fait partie des sujets de ce blog. Je sens, au plus profond de moi, que je dois apporter mon petit grain de sable.

 

Choisir l’instruction, notre présent

 

Cette nouvelle loi, qu’on veut faire passer, est pour moi une atteinte à notre liberté.

 

Vous allez surement me demander pourquoi? Je scolarise mes enfants, comme plus de 90% de familles en France, je suis pour l’égalité de chances, je peux dire même que quand j’étais petite, j’aimais beaucoup l’école, pas du tout le collège, j’ai adoré le lycée. 

Alors, pourquoi cette loi me touche?

 

J’avoue que je ne connaissais pas du tout l’instruction en famille avant de commencer ce blog, il y a maintenant deux ans. 

Comme la plupart de français, je croyais que l’école était obligatoire. Même si je suis originaire de l’Uruguay, où l’éducation est obligatoire également (je n’ai pas vu de spécification, je n’ai pas réussi à voir si l’instruction en famille est possible ou pas), on m’a toujours dit: Eirene, il faut aller à l’école, c’est obligatoire!

 

Alors, je ne me suis jamais posée la question en ce qui concerne scolariser mes enfants ou pas, seulement pour la maternelle, car elle n’était pas obligatoire avant l’année dernière. 

 

Mais en devenant blogueuse, j’ai rencontré des collègues qui pratiquent l’IEF (instruction en famille, à partir de maintenant c’est comme ça que je vais la désigner).  J’avoue qu’à ce moment-là ma tête a fait court-circuit: quoi? on m’aurait encore menti? 😜😂😂l’école n’est pas obligatoire? La petite fille qui est à l’intérieur de moi est aussi indignée qu’un enfant découvrant que le père Noël n’existe pas.

 

Imaginez ma surprise quand j’ai découvert l’unschooling… (Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire cet article)

 

C’est quoi l’IEF?

 

Actuellement la loi dit que l’instruction de tout enfant de trois à 16 ans est obligatoire. Celle-ci peut être assuré par un établissement scolaire, par les parents eux-mêmes, ou par quelqu’un du choix des parents. Voir ici pour plus d’infos.

 

En ce qui concerne l’éducation, tout un panel de choix s’offre à nous:

  • l’éducation publique
  • l’éducation privée
  • l’instruction en famille
  • l’éducation spécialisée

Et dans l’éducation privée nous pouvons trouver plusieurs pédagogies:

  • Montessori
  • Steiner – Waldorf
  • éducation religieuse
  • Freinet
  • entre autres

Puis, on peut choisir l’instruction en famille, où l’on peut appliquer la pédagogie qui nous tient le plus à cœur, ou préférer l’unschooling, moins aimée par l’inspection de l’éducation Nationale, certes, mais tout à fait possible d’appliquer.

 

Comme vous voyez, le choix est large et il y en a pour tous les goûts et les couleurs. 

 

Et je trouve ça génial.

 

Vive la liberté de choisir l’instruction de nos enfants

 

Oui, je suis pour l’égalité de chances pour tous. Dans un monde idéal tout le monde aurait accès à une très bonne éducation, non violente, bienveillante, amusante et de qualité. Tout le monde aurait les outils pour bien s’en sortir dans le monde adulte. La paix, la liberté et la joie règneraient et personne mourrait de faim, ni de solitude.

 

Malheureusement, ce monde idéal n’existe pas.

Nous sommes tous différents. Et de base, nous ne naissons pas en égalité de chances.

L’égalité de chances est vraiment impossible à appliquer en imposant d’avoir le même type d’éducation pour tous.

 

Un enfant qui naît dans une famille violente n’aura pas les mêmes chances qu’un enfant qui naît dans une famille d’hippies.

Un petit qui naît dans une famille où le travail et l’argent sont prioritaires n’a pas les mêmes chances qu’un petit qui naît dans une famille où les animaux et la nature sont prioritaires.

 

« C’est pour cela que nous avons rendu l’éducation obligatoire à trois ans » M. Blanquer va me répondre.

Oui, la motivation est bonne. Mais ce n’est pas ça qui va donner plus d’égalité: nous sommes tous issus de contextes différents!

 

Les écoles, elles, ne sont pas égales non plus!

 

Déjà, il y a une différence entre une école parisienne, qui elle a des ATSEM dans toutes les classes de maternelle, qui ont tous les musées et les sorties culturelles à portée de main, ce n’est pas du tout pareil qu’à Champigny sur Marne (pour ne pas aller bien loin), où ils ont des ATSEM uniquement en Petite Section, où les sorties culturelles sont très difficiles car, il y a très peu de cars disponibles pour toutes les écoles campinoises.

 

Et je vais même aller plus loin!

J’ai travaillé dans plusieurs écoles maternelles à Paris et les écoles parisiennes ne sont pas du tout, mais alors pas DU TOUT pareilles!

Au sixième nous avons une école maternelle où les enseignants presque chuchotent quand ils parlent, les enfants sont paisibles. Et d’un autre côté, nous avons une autre école au XVIIème arrondissement où les enseignants et animateurs hurlent aux enfants et ceux-ci peuvent être très violents.

 

Pas d’égalité de chances

 

Alors, l’excuse de qu’on veut des possibilités identiques en termes d’éducation pour tous les enfants et que c’est pour cela qu’on rend l’éducation en école obligatoire est tellement fausse.

 

En quoi c’est une égalité de chance pour un enfant « dys » de recevoir une éducation qui n’est pas du tout adaptée à son mode d’apprentissage?

Qu’est ce qui est juste pour un enfant hypersensible d’assister à une école où il y a 30 enfants par classe, avec des enseignants qui ont de moins en moins de moyens?

Ou un enfant qui vient d’arriver en France, qui ne parle pas le français, mais il doit quand même aller à l’école, où il ne comprend rien, mais sa confiance en soi prend un de ces coups…

 

Comment peut-on vouloir enlever un droit aussi important aux familles sous l’excuse de l’égalité des chances, alors que ce principe n’est pas du tout assuré dans l’Education Nationale?

 

Je scolarise mes enfants car, je ne me sens pas de faire l’instruction de mes enfants 24 heures sur 24. J’ai choisi de déléguer cette partie là. Non sans regrets beaucoup de fois. Car je sens que l’école de mes enfants n’est pas à la hauteur de mes espérances, notamment l’élémentaire. Et j’essaye de faire de co-schooling, pour rattraper un peu ce qu’il n’y a pas à l’école…

 

Et comme moi, nous sommes plus de 90% à choisir cette voie car, cela nous convient plus pour le moment.

 

Mais aucunement je pense qu’il faut enlever ce droit aux moins de 10 % de la population (que je pense est plus proche du 1%). 

 

Tout le monde a une bonne raison

 

Je connais des familles, dont la mère est enseignante, qui ont décidé de faire l’IEF car elles savent que leur enfant n’apprendra pas aussi bien qu’à la maison.

 

A la maison ils ont le temps, le matériel, et ça va à leur rythme. Il n’y a pas de contamination sonore, il n’y a pas d’incivilités dues aux trop plein d’enfants par tout.

 

Bien sûr, il y a certainement des familles qui sont moins capables de faire l’instruction en famille, et que leur raisons de ne pas scolariser leur enfant est autre qu’éducative. Mais qui suis-je pour les juger? Je ne connais pas leur histoire. Et je ne sais pas si leurs enfants seront moins éduqués que certains enfants dans les écoles publiques françaises.

 

Le confinement a prouvé a beaucoup de familles que l’école à la maison n’était pas pour eux: pas assez patients, pas assez passionnés, pas assez formés. Et d’autres ont découvert une nouvelle passion.

 

Peu importe.

 

Nous devrions avoir la liberté de choisir.

 

Ou alors…

 

On fait une véritable réforme de l’éducation.

Une profonde et de qualité.

 

Mais cela est bien trop compliqué je crois… mais si jamais ça vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter!

 

Pour vous, lecteur de cet article, dites-moi ce que vous en pensez: IEF ou pas IEF? Je me trompe ou vous êtes d’accord avec moi?

 

D’ici là, je vous souhaite du bonheur, de la sagesse et des rythmes freinetiques…